L’Asile – Le Donjon – Paris 11ème

L’AVIS DU GROOM :

À peine après être sorti d’une expérience horrifique au sein de la crypte, nous sommes directement emmenés dans l’asile pour enchaîner avec une nouvelle expérience. Sommes-nous les prochains cobayes ? Allons-nous péter un boulon ? Où sommes-nous déjà des psychopathes ? On va vite le découvrir via la vidéo d’introduction, nous montrant que les personnes les plus timbrés de la capitale se trouve en ces lieux. 

D’ailleurs, nous faisons vite la connaissance de l’un d’entre eux, dès le début du jeu, d’une manière plus surprenante, et clairement, il faut oser réaliser l’action immorale qui nous est demandée… un peu comme l’expérience de Milgram si vous voyez ce que je veux dire. Néanmoins, encore une fois, comme pour la salle précédente, un grand bravo pour le jeu d’acteur sur ce premier effet qui pourrait glacer le sang de certains. 

Parlons de la suite de l’acting justement, vous allez avoir différentes formes d’intervention, certaines pour vous faire flipper au regard de la thématique, d’autres pour rentrer en contact avec notamment un autre personnage un peu déjanté. J’aime toujours cette partie un peu rôle play que l’on retrouve souvent dans les salles du donjon qui permet de vivre des moments différents au sein d’une même salle.

On retrouve bien entendu un certain nombre d’énigmes qui sont encore une fois accessibles à tous, bien pensées et qui se résolvent avec une certaine fluidité. Mais il faut se le dire, ce n’est pas le cœur de l’expérience. D’ailleurs, en fin de session, notre GM nous a avoué que nous avons été tellement efficace sur les énigmes qu’ils avaient à peine le temps de venir faire ses interventions pour nous mettre la pression. N’hésitez donc pas à prendre votre temps au cours de votre session pour « profiter » du cadre.

Au niveau des décors, comme pour toutes les autres salles, ceux-ci sont soignés quel que soit l’espace par lequel se passe cette aventure. On découvre plein de bibelots sur lequel il ne faut pas hésiter à s’attarder, ils sont pour la plupart décoratifs, mais contribuent à l’ambiance du jeu. On retrouve aussi les petits passages qui font la force du donjon et que j’apprécie particulièrement. Bref, encore un sans-faute sur ce plan dans la lignée de ce que réalise habituellement l’enseigne.

Passons sur le côté horrifique de cette salle. Je l’ai trouvé moins flippante que la crypte, mais tout de même les plus sensibles pourraient se retrouver tétanisé à certains moments. D’entrée de jeux, l’atmosphère est gênante, dérangeante. Ici, les interventions sont différentes, mais tout aussi qualitatives. On découvre un autre aspect de ce qu’est une salle d’horreur. La lumière tamisée et l’ambiance qui règne dans cet asile contribue aux côtés angoissants de la salle. À cela, il faut y ajouter le fond sonore qui lui aussi permet une immersion totale. À savoir qu’il est possible de contacter le donjon en amont si vous souhaitez une expérience moins horrifique.

On ressort de là finalement assez rapidement, et j’avoue que j’aurais aimé passer par un ou deux espaces supplémentaires ou me retrouver dans une posture encore plus inconfortable que celle vécue. Cela ne retire en rien que l’expérience est tout de même vraiment top avec une narration au centre du jeu et de très bonnes idées au niveau du concept. Et clairement par rapport à tous les asiles que j’ai pu faire (ça fait un peu psychopathe ce début de phrase) celui-ci est le plus réussi, il y a tout ce que j’ai pu citer précédemment avec une véritable ambiance dérangeante sans être terrifiante.

On enchaine maintenant avec la dernière création de l’enseigne qui semble être beaucoup moins éprouvante : Sorcières ! Un monde à sauver

LE GROOM DONNE LA PAROLE A FRANÇOIS :

 » Quand aimer à la folie prend tout son sens ! Dans cet asile qu’on découvre pourtant en tant que simples visiteurs, il est facile de passer de gentils touristes à aliénés paranoïaques ! La tension est omniprésente, les décors très cools sans tomber dans l’horreur des films de série B. Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour, mais j’ai adoré visiter cet asile. »

L’ÉQUIPE :

L’ENSEIGNE :