L’AVIS DU GROOM :

Le nouvel opus de deckscape vient de sortir et la thématique me donnant envie, je le teste assez vite. La couverture me fait penser au jeu King of Tokyo que j’adore donc je pense que je suis influencé par ça. D’autres, plus cinéphiles, verrons un scénario à la Godzilla…

Que dire sur ce jeu ? Il s’agit de la 11^ème boite, toujours en petit format, qui s’emmène partout bien que celui-ci demande un peu plus de place pour y jouer du fait que vous allez y trouver un poster à déplier en plus des cartes. Le principe reste identique : une carte, une énigme avec la solution derrière. On ne retrouve pas une division du paquet comme on a pu l’avoir dans plusieurs opus précédents, mais, à plusieurs reprises, on nous demande de prendre plusieurs cartes pour une seule et même énigme. On l’avait déjà vu dans des précédents scénario, mais c’est plus souvent le cas ici. On divise aussi beaucoup moins le paquet, en résulte un scénario très linéaire.

Je trouve ce scénario plus narratif que les autres, avec une histoire qui évolue au fil du jeu même si on se doute rapidement de certains effets qui vont se produire à un moment dans le récit. Ça doit être à force de réaliser ce type de jeux utilisant des mécaniques similaires. Le fait qu’il y ait plus de narration impacte aussi le jeu, car j’ai eu l’impression de souvent devoir retourner des cartes sans qu’il n’y ait d’énigmes finalement. On a toujours le même nombre de cartes mais moins d’énigmes. Néanmoins, certaines d’entre elles demandent plus de temps de réflexion ou de manipulation. Je trouve aussi qu’il y a moins d’observation dans cette proposition et plus de réflexion, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Certaines énigmes sont donc plus complexes, notamment celle où il faut associer une mission à un agent. Ça m’a couté quelques erreurs, mais heureusement, j’ai pu en corriger certaines par la suite en éliminant quelques fausses réponses (un classique de la gamme). J’ai bien apprécié les énigmes qui se déroulent dans la centrale avec le positionnement des cartes et les deux manipulations qui en découlent. Et comme je le disais, vous avez aussi un poster dans le jeu qui va être au cœur de la seconde partie du jeu. Je ne veux rien spoiler, mais il faudra à plusieurs reprises le déplier et replier, ce qui va parfaitement dans la narration et rajoute un plus par rapport aux autres boites.

Finalement, je n’ai pas mis moins de temps que les dernières boites même si j’ai trouvé qu’il y avait moins d’énigmes. Ces dernières demandent un peu plus de lecture et de réflexion donc cela doit compenser ce qui permet d’équilibrer le jeu au global. Il faut noter surtout que je n’ai pas trouvé d’énigmes alambiquées, tout m’a paru assez limpide et varié.
On retrouve aussi différentes fins à ce scénario. Dommage que celles-ci n’aient pas d’impact sur le jeu et les points. Néanmoins, une nouveauté, autre que le poster, est présente : même si, pour ce type de jeu, on ne cherche pas à rusher, le chrono peut aussi avoir un impact à deux reprises, donc n’oubliez pas de lancer un timer avant le début de la partie.

Deckscape a encore réussi à se renouveler avec un scénario plus complexe, des énigmes bien ficelées dans l’ensemble et une meilleure narration, ce qui en fait un de mes scénarios préféré à ce jour.

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien
Temps : 48 minutes 52 secondes
Indices : 0
Date : 13.09.2023

L’ÉDITEUR :

L’AVIS DU GROOM :

Dixième opus de la série Deckscape, qui, cette fois-ci, s’attaque au roman de Lewis Caroll : Alice au Pays des Merveilles. C’est la première fois que le jeu propose une adaptation liée à une œuvre… et quelle œuvre ! Il est d’ailleurs toujours difficile de proposer un jeu (ou autre) sur une thématique connue de tous car cela engendre des attentes le plus souvent. Bizarrement, je n’en ai pas vraiment à part le fait de rencontrer les différents personnages connus du roman et de l’adaptation de Disney.

Commençons donc par l’immersion et l’histoire. On se retrouve donc dès le départ dans ce monde psychédélique avec plein de couleurs, Alice étant à la recherche du lapin blanc, elle rencontre tout au long du jeu les divers personnages connus : les jumeaux, le chat du Cheshire, le chapelier et bien entendu la reine de cœur et ses gardes. Bref, côté histoire, tout est respecté et je revois le film d’animation Disney de mon enfance tout au long du périple. Je peux donc affirmer que l’on est bien immergé tout au long du jeu et qu’il n’y a pas de mauvaise surprise de ce côté-là.

Au niveau des énigmes, elles aussi sont très bien intégrées dans le jeu puisqu’elles reprennent des actions du roman avec le fait de manger de choses pour grandir ou rapetisser, que le chat puisse disparaitre, on retrouve aussi le labyrinthe, clin d’œil au parc d’attraction Disney (j’ai fortement apprécié cette énigme de réflexion d’ailleurs). On découvre aussi une énigme sur le non-anniversaire et sur les roses de la reine. Bref, les énigmes sont vraiment dans la thématique.

Vous êtes d’ailleurs aussi prévenus dès le début du jeu que vous entrez dans un monde de fou, étrange et je vous conseille donc de bien prendre votre temps et ne pas vous précipiter dans certaines de vos réponses. En effet, au début du jeu, j’ai eu le sentiment que les énigmes n’avaient pas toujours de sens, du moins que certaines résolutions semblaient capillotractées. Mais je me suis rappelé la morale de l’histoire de L. Carrol : rien n’a de sens, seul un enfant dépourvu de convention peut voir certaines choses, les adultes étant déjà embrigadés par la société. Et il est vrai que quand je reprends ces énigmes avec un regard plus enfantin, en faisant attention aux mots, ces énigmes prennent plus de sens. Attention donc de ne pas avoir ce regard d’adulte dans la compréhension des textes notamment.

Bref, une fois passé la carte proposant une illusion d’optique que je n’ai jamais réussi à voir (les yeux du chat) les énigmes sont plus abordables je trouve, et j’ai pris plus de plaisir à les résoudre. Surtout que j’ai pris quelques croix d’erreur mais que j’ai pu finalement supprimer grâce à la résolution des énigmes suivantes. Je le disais, l’énigme du labyrinthe a été m’a préférée avec celle des gardes. De plus, dès le départ, nous avons un miroir en notre possession. L’utilisation régulière de celui-ci reste classique si vous avez l’habitude de réaliser des escapes. D’ailleurs, dans cet opus les énigmes sont un peu plus linéaires que dans les précédents car on divise moins souvent le paquet comme on a pu le faire. Et mention spéciale à la petite énigme demandant de penser en dehors du cadre. Encore une fois, vous aurez peu de manipulation dans ce jeu et pas mal d’observation même si la réflexion n’est pas en reste.

J’ai donc bien apprécié ce nouveau numéro malgré les premières énigmes qui n’ont pas forcément réussi à me mettre convenablement dans le jeu. Néanmoins, je les ai trouvées bien meilleures par la suite. De plus, l’immersion est au rendez-vous, chose qui n’est pas aisé quand on s’attaque à un monument de la littérature. Bref, vous êtes prévenus, il faut accepter, comme Alice, d’être confronté à l’absurde, murir durant l’aventure et rejeter ce qui n‘a pas de sens tout en gardant une partie de son âme d’enfant !

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien,
Temps : 49 minutes 40 secondes
Indices : 0
Date : 4.08.2023

L’ÉDITEUR :

L’AVIS DU GROOM :

C’est reparti avec un petit Deckscape. Nouvelle mission évasion… sortir d’Alcatraz ! J’ai la vague impression que ce n’est pas la première fois que l’on se retrouve à devoir s’échapper de cette prison mythique. Mais on relève de nouveau le défi.

Comme dans tous les jeux de la gamme Deckscape, vous avez un tas de carte et c’est tout… enfin presque. Dans cet opus, vous aurez aussi une page de journal qui vous sera fortement utile tout au long de votre avancée. Le principe est toujours le même, une énigme et au dos la réponse. Si vous arrivez à la résoudre sans problème, vous continuez et si ce n’est pas le cas, au passage, vous prendrez une pénalité qui comptera pour votre score final. Bref un classique quand on connait la gamme. Il faut tout de même ajouter que dans cet opus, vous aurez aussi un « niveau d’alerte » qui va augmenter : les pénalités seront en lien parfois et donc plus lourdes de conséquences, donc méfiance…

Je ne vais pas faire un long speech sur l’histoire… Vous êtes à Alcatraz, pour un entretien d’embauche mais quelque chose tourne mal et il faut s’échapper : simple, efficace. Il va donc y avoir un rebondissement à un moment dans la partie (puis un second vers la fin), on peut s’y attendre mais il est vrai que l’on a dû se poser quelques questions avant. On a même dû prendre une pénalité qui est, je crois, finalement inévitable pour avoir la suite de l’histoire. Bref, une fois les faits posés, on comprend mieux la suite du scénario car au départ, ça s’est embrouillé dans notre tête, mais je pense que cela est voulu. Pour comprendre tout cela il faudra réaliser le jeu.

Pour le jeu et les énigmes en elles-mêmes, on trouve pas mal d’observation (pour ne pas dire beaucoup), du bon sens aussi, mais aussi quelques moments de réflexion un peu plus complexe. Il y a un peu de redondance dans les mécaniques et le final n’est pas simple à appréhender vu que l’on est pris par le temps. Toujours pas de manipulation dans cet opus mais cela est aussi la marque de fabrique de la gamme pour ne pas qu’il n’y ait de destruction du matériel.

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien, Yo
Temps : 63 minutes
Indices : 0
Date : 19.10.2022

L’ÉDITEUR :

L’AVIS DU GROOM :

Avis aux fans de Jack Sparrow ou Monkey D. Luffy, Deckscape nous gratifie d’un nouveau jeu sur le thème de la piraterie, mais surtout en mode compétitif ce qui constitue la grosse nouveauté de cet opus. Forcément, avec ce changement d’approche, la mécanique de jeu diffère des habitudes de la gamme. Ici la constitution de deux équipes va influer sur la répartition des cartes, les bleues pour la première team, les rouges pour la seconde.

D’ailleurs, point notable, si l’une d’entre elles est plus faible que l’autre, un bonus/handicap est prévu dès le début et ça c’est sympa pour permettre à des novices de jouer avec ou contre des habitués. On précise que pour notre part, ayant joué en 1 vs 1, nous nous sommes bien amusés mais que le jeu nous semble optimal pour du 2 vs 2 en termes de réflexion.

En plus des cartes bleues et rouges, vous trouverez les brunes pour le tronc commun du récit et les jaunes pour les récompenses et le comptage de points. Les cartes brunes donneront donc la consigne, certains défis se feront chacun de son côté en parallèle et d’autres seront communs au niveau des interactions ce qui apporte de la variété dans le gameplay, et à chaque affrontement un vainqueur sera désigné lui donnant le droit de remporter la carte jaune mise en jeu sans connaitre sa valeur. La fin de la partie sera l’occasion de faire le décompte des gains et désigner le roi des pirates.

Concernant les énigmes, outre l’observation, la vitesse sera importante. Le premier à répondre se positionne pour la récompense et peut la perdre s’il se trompe, attention donc à ne pas confondre vitesse et précipitation. Comme nous l’avions dit plus haut, elles sont globalement variées et agréables, mais deux d’entre elles sont un peu plus dures à aborder, l’une nous paraitrait plus logique en mode bomberman pour répondre aux règles de la physique, et l’autre pose plus un problème d’un point de vue visibilité des couleurs, on se demande si elle pourrait être réalisée par un daltonien.

Quoi qu’il en soit, Pirates Vs Pirates est une expérience très plaisante, qui propose un mode de jeu innovant où chacun a ses chances. Pour preuve, c’est celui qui s’est le moins concentré sur la partie qui a remporté la victoire au final, avec certes un peu de réussite. La gestion du temps y est intéressante car dépendant de l’adversaire et il vous faudra donc un minimum de sang froid pour aller vite sans vous précipiter face à un opposant tangible.

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien & Yo
Temps : Pas de temps vu qu’il s’agit d’une confrontation aux points
Indices : 0
Date : 23.12.2021

L’EDITEUR :

L’AVIS DU GROOM :

Toute dernière sortie de la gamme Deckscape, on découvre cette nouvelle aventure sur le thème du prince des ténèbres. En plus des cartes dans la boite, nous trouvons un petit livret qui sera utile tout au long de l’aventure et vous révélera quelques secrets. Une fois le paquet ouvert, comme d’habitude, le jeu est prêt à l’emploi. On découvre la première carte du paquet et c’est parti.

Cet opus a pour mérite d’avoir une histoire bien plus construite que dans les précédentes propositions où nous passions de pièce en pièce ou de lieu en lieu juste pour sortir d’un piège. Ici on débute dans un lieu puis on va dans un autre pour trouver le château avant d’arpenter celui-ci et découvrir différents personnages. Il va donc arriver plusieurs péripéties au personnage que vous incarnez, mais pas seulement une succession de pièges et énigmes à résoudre. Ces dernières sont d’ailleurs bien ancrées dans l’histoire. Elles sont assez variées dans l’ensemble et on retrouve autant de réflexion que d’observation ainsi que plusieurs manipulations de cartes.

La répartition entre chacun de ces aspects est assez équilibrée et le gameplay est agréable car il y a une vraie alternance d’énigmes plutôt simples, pour ne pas dire classiques pour certaines, avec d’autres demandant d’y passer un peu plus de temps car plus complexes et nécessitant une réflexion plus importante. D’ailleurs, dans ce numéro, vous ne retrouverez pas la séparation des paquets en plusieurs tas comme lors des précédents jeux. Ici tout est linéaire mis à part à un moment où vous allez devoir combattre différents monstres en même temps.

Le livret rajoute aussi un petit plus au jeu, il fait partie intégrante de l’histoire, il faudra s’y référer pour résoudre plusieurs énigmes et se détacher des cartes. Cela permet d’apporter un peu de renouveau à la série Deckscape. Le petit bémol au niveau des énigmes est que l’une d’entre elles revient deux fois même si celle-ci sert à comprendre l’histoire. Pour le reste, nous avons vraiment bien apprécié le jeu et même si on avait anticipé une action, pris par le jeu, nous nous sommes quand même fait avoir (ce qui nous a couté une pénalité).

Dans ce jeu, pas de chrono à lancer : votre score final n’est pas soumis au temps et vous n’aurez donc des pénalités que pour vos mauvaises réponses aux énigmes avec toujours un moyen de supprimer quelques-unes desdites pénalités. La résolution de l’énigme finale est-elle aussi tout aussi importante car vous emmènera vers deux fins différentes. De notre côté, nous finissons avec une pénalité (nous en avons eu trois au cours du jeu, mais avons pu nous délester de deux) et la fin A ce qui est le meilleur des niveaux possible.

Nous avons vraiment apprécié ce nouveau Deckscape qui propose des énigmes variées, une histoire bien construite et un renouveau dans le jeu que ce soit au niveau du livret ou du côté plus linéaire. Il faut maintenant que l’on s’attaque aux derniers jeux pas encore testés, notamment Pirate vs Pirate qui devrait lui aussi nous apporter son lot de nouveautés…

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien, Marine
Temps : 72 minutes 14 secondes
Indices : 0
Date : 20.12.2021

L’EDITEUR :

L’AVIS DU GROOM :

Nouveau test de Deckscape, cette fois-ci on s’attaque à la toute première boite sortie il y a quelque temps déjà et que nous n’avions pas encore eu l’occasion de réaliser.
Le Docteur Thyme veut tester nos compétences et tout ne se passe pas comme prévu, mais qu’à cela ne tienne on va tenter de déjouer les pièges de ce laboratoire.

Comme d’habitude, pas de règles dans Decskcape, on prend la 1ère carte on résout l’énigme, on regarde la réponse au dos en espérant ne pas s’être trompé pour ne pas prendre de pénalité. On retrouve les premières énigmes très faciles pour se mettre en jambe et comprendre le principe, puis très vite le jeu est séparé en quatre tas et vous pouvez avancer en parallèle même si certaines énigmes doivent être résolues avant d’autres pour récupérer différents objets.

Le principe de Deckscape était donc déjà le même lors de cette première boite et on peut aujourd’hui dire que celui-ci n’a pas évolué avec le temps : un jeu simple dans le fonctionnement, basé sur les cartes à retourner, qui s’emmène partout et qui ne se détruit pas, donc réutilisable. Quoi que, celui-ci va évoluer sous peu avec le dernier opus sorti sur le thème des pirates que nous avons en notre possession, mais pas encore réalisé et qui se joue en confrontation.

Pour ce qui est du jeu en lui-même on retrouve pas mal de bon sens, mais aussi de la déduction grâce à une observation fine, c’est d’ailleurs cette observation qui est au centre de ce jeu. Quelques manipulations rapides et simples et un peu de réflexion agrémente cet opus mais, véritablement, c’est bien la fouille visuelle qui prime durant les 75% du jeu même s’il faut réussir à associer certains éléments entre eux.

Ce jeu est donc tourné vers un public débutant qui voudrait de familiariser avec la gamme et en même temps, on le répète, c’est normal pour un premier opus de s’adapter au plus grand nombre. Les énigmes sont donc accessibles à tous dans l’ensemble, voire très facile (trop facile ?), et les habitués avanceront plutôt rapidement. Par contre, je ne vous conseille pas d’être 6 autour du jeu, 2 ou 3 personnes suffisent amplement.

Néanmoins, malgré une grande quantité d’observation qui n’est pas forcément notre point fort, ce jeu est très appréciable à réaliser. La fin est cependant un peu plus complexe pour réaliser un choix et il faudra avoir bien suivi la narration tout du long pour faire les bons choix et pouvoir supprimer quelques pénalités engrangées durant la réalisation de cet opus (ou au contraire vous en ajouter).

Nous avons donc apprécié ce jeu qui propose une petite narration qui n’est pas forcément utile pour résoudre les énigmes, sauf pour le final. Le côté passe partout nous plait toujours et sans aucune fioriture à découper, sans application : de la simplicité pure… peut être un poil trop simple même pour des débutants, mais il s’agissait d’un premier opus et ceux déjà testé avant sont un peu plus corsés. Bref on ne boude pas notre plaisir et on le conseille pour ceux voulant se lancer dans la gamme ou dans les jeux d’énigmes de manière générale.

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien, Yo
Temps : 42 minutes 23 secondes
Indices : 0
Date : 09.05.2021

L’EDITEUR :

EN RÉSUMÉ :

L’AVIS DU GROOM :

Avec ce nouveau Deckscape nous nous rendons en Egypte pour une petite visite guidée des merveilles de ce pays. Pas de chance, ce début de trek tourne mal et nous voilà prisonniers d’un célèbre monument… allez on vous le dit, la Pyramide de Khéphren ! Il faut donc trouver une sortie et plonger au cœur de ce labyrinthe, et apparemment nous ne sommes pas seuls, ce qui est une première surprise pour ce nouveau scénario.

Non seulement vous devrez inscrire la traditionnelle croix de pénalité en cas d’erreur, mais vous serez aussi poursuivis par un dangereux personnage qui vous mettra des bâtons dans les roues au fur et à mesure qu’il vous rattrape, vous faisant donc aussi perdre du temps. Les pénalités sont donc très importantes dans cet opus, nous n’en avons eu qu’une de notre côté mais nous avons regardé les contraintes après coup et certaines peuvent vraiment être impactantes.

Venons en justement aux énigmes, comme d’habitude nous retrouvons pas mal d’observation, mais aussi de la réflexion. A notre grande surprise, nous retrouvons aussi plus de manipulations que ce que nous avons pu voir dans d’autres jeu de cette série. Nous avons donc apprécié ces dernières qui nous ont demandées pas mal de d’efforts pour certaines, et aussi d’être attentifs, mais ne vous en diront pas plus.

A contrario, une proposition nous a paru très peu crédible et d’autres un peu tirées par les cheveux, j’ai souvent cette impression dans les Deckscapes mais cela ne concerne toujours qu’une ou deux énigmes par jeu. Celui-ci reste néanmoins fluide et agréable à réaliser avec quelques rebondissements dans la narration.

Dans ce jeu, on retrouve ce que l’on avait dans les précédents « numéros » avec les points forts et les points faibles, le côté petit format, la narration, mais aussi le côté « pas le droit à l’erreur », des énigmes en tout genre (bonnes et parfois moins bonnes), pas de bande son mais avec de belles nouveautés et toujours un final permettant de supprimer ou d’ajouter quelques pénalités… Les manipulations plus importantes permettent de passer un bon moment si tant est que votre attention au cours du jeu soit au rendez-vous.

Ce scénario est tout aussi agréable à jouer que les précédents et nous souhaiterions en découvrir d’autres avec autant voir plus de manipulations, encore des nouveautés mais aussi ne pas avoir cette impression de quelques énigmes capillotractées pour être immergés d’un bout à l’autre dans l’histoire et le jeu. Nous verrons ce qu’il en est avec la prochaine boite déjà en notre possession.

L’ÉQUIPE :

Membres : Yo & Adrien
Temps : 60 minutes (2 énigmes non résolues)
Indices : 2
Date : 25.10.2020

L’ENSEIGNE :

EN RÉSUMÉ :

L’AVIS DU GROOM :

Après Derrière le rideau, que j’avais apprécié, je réalise mon second Deckscape, le Destin de Londres, sorti un peu avant. Notre but ici est de neutraliser 4 bombes dans la capitale anglaise, il faut donc pour cela trouver les lieux où elles sont dissimulées et faire preuve d’ingéniosité pour résoudre les énigmes et sauver la ville. Le jeu se présente toujours de la même façon avec une première partie de chauffe et de présentation, avec les cartes indices qui nous ont bien servi cette fois-ci, puis une seconde avec la séparation du paquet en quatre tas, ce qui est logique puisqu’il y a quatre bombes…

Commençons par les bémols, comme ça c’est fait. Le principe du jeu réside dans le fait de résoudre une énigme et de trouver la solution au dos, cela implique que si vous vous trompez et bien c’est dommage mais la solution est sous vos yeux, il faut donc prendre son temps pour profiter pleinement du jeu et être sûr de sa réponse, si bien que même pour des résolutions simples, on se pose la question de savoir si c’est vraiment si facile pour ne pas prendre de pénalité ou tout simplement pour avoir la satisfaction d’avoir bien réalisé l’énigme. Le deuxième petit bémol serait toujours ce manque de playlist pour se mettre dans l’ambiance mais c’est peut-être une volonté du créateur ou de l’éditeur.

Pour ce qui est des énigmes, nous trouvons de tout, réflexion, observation, quelques manipulations, des illusions d’optiques… cela implique quelques énigmes classiques mais d’autres nous ont donné du fil à retordre et, disons-le, certaines sont un peu tirées par les cheveux à notre humble avis. Ce n’est pas sur la totalité du scénario mais on a buté sur quelques-unes plutôt fourbes. Il en faut de différents niveaux pour que cela soit intéressant, mais il est vrai qu’à un ou deux moments du jeu le Gameplay a été moins fluide. A contrario, d’autres challenges sont très, (trop ?) simples à réaliser mais il y en malgré tout une majorité d’un niveau correct. On retrouve quelques petites manipulations sympathiques mais aussi parfois quelques énigmes se ressemblant un peu trop.

Le scénario, quant à lui, est simple et efficace avec un joli rebondissement en milieu de partie. J’ai cependant trouvé qu’il n’intégrait pas totalement certaines énigmes à l’histoire même si celles-ci restaient plaisantes à réaliser. Enfin, on nous propose une fin alternative en fonction de la réussite ou non sur la dernière énigme ce que nous avons tous apprécié, attention à ne pas prendre des pénalités en plus…

L’ÉQUIPE :

Membres : Julie, Adrien, Manu, Loïc
Temps : 86 minutes (2 énigmes non résolues)
Indices : 2
Date : 13.09.2020

L’ENSEIGNE :

EN RÉSUMÉ :

L’AVIS DU GROOM :

Aujourd’hui nous essayons un nouveau jeu sur le thème de l’Escape Game : Deckscape – Derrière le rideau. Il se présent sous la forme d’une petite boîte facilement transportable et donc idéale pour les voyages ou les vacances. Elle contient un jeu de cartes simple et une petite enveloppe avec un point d’interrogation à ne surtout pas ouvrir tout de suite. Ici pas de règles ou de mécanismes de jeu plus ou moins complexes à apprendre, on retourne les cartes les unes après les autres en suivant les instructions. Cette simplicité est un point fort au niveau de la prise en main mais la contrepartie est qu’on n’a pas le droit à l’erreur, dès la carte retournée on nous donne la réponse et c’est peut être l’aspect de ce jeu que nous avons le moins apprécié. Pour vous aider, une carte indice est présente, nous n’avons pas eu l’occasion de l’utiliser.

Le jeu propose des énigmes aux mécaniques sympathiques. Elles feront appel essentiellement à de la logique et de l’observation. Après un tutoriel linéaire les choses sérieuses commencent  en séparant le tout en 5 paquets distincts. Alors nous espérons que vous avez une bonne vue car de nombreux challenges relèveront du domaine de la manipulation optique. La plupart sont extrêmement plaisantes à réaliser, une par contre nous a laissé dubitatifs car infaisable même avec la solution, est-ce dû à la qualité de l’impression de la carte? Toujours est-il que ces satanés compositeurs nous ont laissé un mauvais souvenir. A l’inverse, nous avons été emballés par la carte 34 réussissant à donner, à l’objet qu’elle symbolise, sa fonction ou bien par le contenu de l’enveloppe et ce qu’on en fait. Les combinaisons de cartes sont aussi très plaisantes à réaliser.

Le jeu n’étant pas accompagné d’une application mobile, il manquerait une petite musique d’ambiance pour aider à l’immersion, peut être en proposant un lien vers une bande son sur une plateforme de streaming. Hormis l’énigme des compositeurs, nous sommes plutôt sur un jeu de niveau facile mais qui reste très plaisant à jouer. Le scénario, simple et d’un ton léger, donne de nombreuses occasions d’évoquer la magie qui est le fil rouge de ce jeu. Sans spoiler, la conclusion du scénario est la cerise sur le gâteau et nous a beaucoup plu, nous rappelant un tour de David Copperfield. 

L’ÉQUIPE :

Membres : Adrien et Yo
Temps : 57 minutes (1 énigme non résolue)
Indices : 0
Date : 27.07.2020

L’ENSEIGNE :